SyNopsis

Été 2008. Chris, adolescent americano-taïwanais de treize ans, n’a peut-être plus école mais il s’apprête à apprendre bien des choses, sur le skate, sur l’amour et sur sa propre mère. Sans être strictement autobiographique, Dìdi pioche parmi les expériences de jeunesse du cinéaste : celles traversées par un adolescent de descendance asiatique aux États-Unis.

le mot des exploitant·es

Au travers du personnage de Chris, Dìdi s’inspire des souvenirs de jeunesse de son cinéaste, et nous livre une œuvre à la fois personnelle et universelle. Vous serez plongés en plein cœur des années 2000 : quand c’était cool d’avoir un compte MySpace et de signer « WelcOm3 in mY wOrID » sur son statut MSN. Mais au-delà de l’aspect nostalgique, Didi pourrait parler aux jeunes adultes d’aujourd’hui. Indépendamment du fait que certaines et certains d’entre eux sont fascinés par les années 2000 (parlez leur de la trend « y2k », vous verrez !), le film a une dimension universelle : la recherche identitaire d’un jeune américano-taïwanais qui doit faire face chez lui à des injonctions, entre tradition et modernité ; et qui au lycée doit trouver sa place entre les populaires et les losers. 

Camille Dupuy - Cinéma Le Rex, Sarlat-La-Canéda