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HOPE - Amnesty international

Amnesty International, partenaire de la sortie en salles de HOPE de Boris Lojkine

"Chaque année, des personnes prennent la route au péril de leur vie pour tenter de rejoindre l’Europe. Si les raisons de l’exil ne sont pas nouvelles, rejoindre l’Europe est devenu en revanche un chemin plus diffi cile et même plus dangereux. Au motif de lutter contre une immigration jugée indésirable, les États européens ont dressé les murs d’une forteresse, aux portes de l’Europe et parfois même en amont, en coopérant avec des États voisins de leurs frontières. Nombreuses sont les personnes qui n’atteindront jamais les côtes européennes. Elles resteront bloquées dans des États de transit faute de moyens pour achever leur exil. Elles se noieront ou seront interceptées en mer, seront renvoyées dans un pays, parfois détenues et maltraitées, et parfois directement renvoyées dans leur pays d’origine.
Pris au piège des frontières, les migrants et les réfugiés sont exposés à de graves atteintes aux droits humains, de la violence des ghettos à la maltraitance des réseaux en passant par la connivence et la violence des autorités des États concernés.

La situation que vivent les protagonistes de Hope n’est pas isolée. C’est un cruel exemple des conséquences de la politique des États, dont ceux de l’Union européenne, de voir les migrants comme une menace, les migrations comme un motif de combat.
Depuis 2012, Amnesty International se mobilise dans le cadre de sa campagne « SOS Europe » pour que les gouvernements et les institutions de l’Union Européenne fassent primer la protection de la vie et des droits des migrants et réfugiés sur la protection de leurs frontières ; que le contrôle des frontières ne soit plus une politique hors de contrôle. Tant que les personnes en déplacement demeurent invisibles, elles risquent d’être victimes de violations de droits humains. En soutenant Hope, Amnesty International œuvre à rendre visibles la réalité des migrants et réfugiés et les mauvais traitements subis aux portes de l’Europe. Une occasion de sensibiliser également le public au rôle et à la responsabilité de nos États dans la violation de leurs droits. Une première manière d’agir est de s’informer, via des œuvres culturelles comme Hope, et de déconstruire les préjugés et discours dangereux sur la migration."

Edito

Donnons à l’Art et Essai sa juste valeur

La nouvelle est tombée au début du mois de mars, le ministère de la Culture verra son budget amputé de 201 millions d’euros pour l’année 2024.

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